Pourquoi consulter :

Si il y a quelques années encore, consulter un psychologue était inavouable, si on considérait que seuls les « fous » avaient besoin d’aide sur le plan psychologique, aujourd’hui de nombreuses personnes avouent sans honte avoir besoin d’aide pour résoudre ses difficultés personnelles sur le plan émotionnelles et psychiques.
On peut consulter pour des raisons multiples : si on se sent mal dans sa peau, si on manque d’estime de soi, si on est stressé, angoissé, anxieux, déprimé, si on souffre d’autres problèmes psychologiques (TOC, phobie, attaques de panique, dépendance, etc.), si on se sent enfermé dans une situation, si des événements de vie ne sont plus « gérables », si on éprouve des difficultés dans nos relations avec notre entourage, si on veut diminuer l’impact de notre passé sur nos états mentaux présents, si on juge notre vie insuffisamment épanouissante, ou simplement si on veut comprendre notre manière de fonctionner sur le plan psychique, si on veut développer ses potentiels, enrichir sa vie, retrouver un équilibre, interagir de façon plus « zen » avec notre quotidien.

Enfin, on peut vouloir consulter pour un problème au sein de la famille, pour notre enfant, pour des problèmes de couple.

Pour tout ces problèmes et pour d’autres, je peux vous recevoir. Nous pouvons discuter et voir ensemble comment je pourrai vous aider à (re)trouver une vie épanouissante, plus tranquille, plus heureuse.

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Comment se déroulent les séances :

Les premiers entretiens :

Le ou les premier(s) entretien(s) nous permettront d’explorer ensemble vos problèmes. Elle pourra comporter une analyse fonctionnelle, c’est-à-dire une exploration de différentes caractéristiques du problème (comment cela a commencé, comment cela affecte-t-il le quotidien, les relations avec l’entourage, etc.) afin de le préciser et mieux le comprendre.

A la suite de cette analyse et/ou de nos premiers échanges, nous pourrons définir une ligne directrice pour les prochains entretiens : thérapie de soutien (échange de parole seulement), fixations d’objectifs, programmation d’exercices (relaxation, mindfulness, etc.),…

Nous pourrons aussi, éventuellement, fixer une durée pour la thérapie (une Thérapie Comportementale et Cognitive dure en moyenne 20 séances, une thérapie de soutien n’a pas vraiment de durée délimitée).

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Les différents types de thérapie :

- Thérapie de soutien et/ou d’inspiration psychanalytique :

La psychanalyse a été mise au point par Sigmund Freud, qui, à partir d’étude de cas, a développé de nombreuses théories : chaque processus psychique comporte un flux d’énergie (une pulsion) ; l’appareil psychique peut être géographiquement décrit en 3 parties : l’Inconscient, le Préconscient et le Conscient, séparés par des frontières contrôlées par des censures, ou en 3 autres parties : le Ça (réservoir pulsionnel), le Moi (médiateur entre les exigences pulsionnelles du Ça, le monde extérieur et les contraintes du Surmoi) et le Surmoi (représentant des exigences éthiques de l’homme) ; l’appareil psychique est le siège de forces en conflits, qui opposent désirs et défenses (par exemple, les pulsions du Ça sont refoulées, se retrouvent dans l’Inconscient, mais essaient de revenir au Conscient). Le but de la psychanalyse est de résoudre ces conflits, principalement en explorant l’Inconscient.
Ainsi, une thérapie (nous ne parlons pas ici de la cure analytique classiquement utilisée par Freud, mais d’une version adaptée, en face à face), a pour but de permettre à la personne de faire des liens entre ses problèmes/réactions à l’environnement/façons de pensées/etc. et son enfance et/ou ses parents et/ou des vécus traumatisants. Elle permet à la personne de mieux se comprendre et ainsi de se réconcilier avec son passé, de mieux appréhender ses émotions et son quotidien, et de pouvoir prendre des décisions dans sa vie.
Le principal outil est donc la parole, mais aussi l’exploration des rêves, qui permet d’accéder à l’Inconscient.
Avec les enfants, le dessins peut aussi être utilisés.

Bibliographie :
Freud (1915) Métapsychologie
Freud (1926) Inhibition, symptôme et angoisse 

Winnicott (1975) Jeu et réalité
Grebot (2002) Repères en psychopathologie
Chabert et Verdon (2008) Psychologie clinique et psychopathologie

Une thérapie de soutien peut aussi être « dépurée » de cette exploration de l’Inconscient et des recherches de liens. Elle a pour but de permettre à la personne de parler de ses problèmes, d’être écoutée, comprise, éventuellement d’avoir un avis extérieur et neutre et/ou des conseils.

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- Thérapie systémique :

La thérapie systémique est généralement une thérapie familiale. L’exploration d’un trouble d’un des membre de la famille (par exemple, phobie scolaire d’un des enfants) se fait en réunissant la famille entière et avec sa collaboration active, et on parle d’évaluation d’une difficulté familiale plutôt que de trouble d’un des membres.
Moins spécialisée dans ce type de thérapie, les cours que j’ai eu dessus à l’Université m’ont quand même passionnée, en particulier ceux de Jean-Paul Gaillard. Ce que je retiens d’intéressant est la réelle prise en compte de la complexité de notre fonctionnement. La psychologie systémique ne rejette pas les autres formes de thérapie mais les juge insuffisantes à elles seules pour expliquer les rapports entre le fait neural et le fait mental, entre le fait mental, le fait interactionnel et le langage humain, entre le fait somatique et le fait psychique et entre l’humain et son écosystème. La psychologie systémique, c’est considérer chaque chose (un comportement, une personne, etc.) comme une partie d’un système. Si quelque chose ne va pas, il ne faut pas s’arrêter à la chose mais voir ce qu’il se passe dans ses liens au sein du système.
J’ai notamment trouvé révélateur le cours de M. Gaillard sur la mutation psychosociétale : les enfants d’ajourd’hui sont des « mutants », ils ne pensent plus de la même façon (le complexe d’oeudipe n’existe plus !).

Bibliographie :
Bateson & al (1981) La Nouvelle Communication
Benoit (2005) Double lien, schizophrénie et croissance
Gaillard (2009) Enfants et adolescents en mutation

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- Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC)

Les TCC font parti des rares types de thérapies dont l’efficacité sur un grand nombre de trouble psychologiques a été prouvé scientifiquement.
Une première vague, « comportementale », a commencé à se développer dans les années 1950 aux Etats-Unis. Le comportement est défini comme un enchaînement d’actions destiné à adapter l’individu à une situation telle qu’il la perçoit et l’interprète. Le but, en TCC, est de traiter les comportements  dysfonctionnels (par exemple une phobie) en apprenant des nouveaux comportements incompatibles et plus adaptés.
La deuxième vague, « cognitive », a commencé à se développer dans les années 70. Les cognitions sont les phénomènes mentaux, conscients et inconscients, qui permettent à l’individu de s’adapter aux stimuli internes et externes. Les TCC traitent les cognitions erronées, les idées que se fait l’individu à propos de lui-même (ex : « Je dois bien faire tout ce que j’entreprends ») et de l’environnement (ex : « Les autres doivent me traiter avec égard et attention »).

Ainsi, dans une TCC, le psychologue propose des exercices comportementaux au patient (par exemple, l’exposition progressive lors d’une phobie, associée à des techniques de relaxation), et explore avec lui certaines de ses pensées (remise en question : par exemple « si vous ne réussissez pas telle chose, qu’est-ce que cela vous fera ? »). Le but final est de permettre à la personne d’augmenter ses ressources personnelles face à son quotidien.

Bibliographie :
Cottraux (1998) Les thérapies comportementales et cognitives
André & Légeron (2000) La peur des autres : trac, timidité et phobie sociale
André & Muzo (2002) Petites angoisses et grosses phobies
André (2006) Imparfaits, libres et heureux. Pratiques de l’estime de soi

Bouvard (2006) Les troubles obsessionnels compulsifs
Monestes (2006) Les thérapies comportementales et cognitives. Se libérer des troubles psy
Chapelle & Monié (2007) Bon stress, mauvais stress : mode d’emploi

La troisième vague, « émotionnelle » a commencé à se développer dans les années 90…

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- TCC 3e vague

Dans la troisième vague, l’émotion est au centre de la psychothérapie. Elle considère que les émotions influencent la façon dont nous appréhendons le monde qui nous entoure, la façon que nous avons d’y faire face, et notre santé physique.
Dans la troisième vague, on cherche à modifier l’attitude par rapport à nos pensées et nos émotions : moins de lutte, plus d’acceptation.

Plusieurs types de thérapies se sont développées, dont la thérapie des schémas (de Beck, de Young), la méditation de pleine conscience, la thérapie de l’acceptation et de l’engagement (ACT). Cette dernières reposent sur les postulats suivant : de nombreux troubles résultent de l’effort de contrôler ses émotions, pensées, expériences ; la souffrance d’une personne est souvent en lien avec une incapacité de se comporter en accord avec ses valeurs ; les propriétés symboliques du langage rendent toute tentative de contrôle des événements psychologiques vaine et contre-productive. Le but de l’ACT est de se dégager de ses pensées pour être en lien avec ses émotions et de se comporter en cohérence avec ses valeurs.

La troisième vague englobe aussi la psychologie positive. Nous recherchons tous le bonheur. Aujourd’hui, on peut consulter un psychologue pour simplement être plus heureux, pour trouver le bien-être et pas forcément pour traiter une pathologie. Le travaille thérapeutique se porte alors sur l’acceptation de soi, l’autonomie, le sens de la vie, les relations positives, la maîtrise de son environnement, l’épanouissement personnel, la prévention/promotion de la santé.

Bibliographie :
Cottraux (2006) Thérapie cognitive et émotions : la troisième vague

André (2009) Les Etats d’âme : Un apprentissage de la sérénité
Shankland (2011) La psychologie positive

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- Mindfulness

La méditation de pleine conscience, mindfulness en anglais, est  défini comme un « état de conscience résultant d’une attention portée volontairement sur l’expérience vécue au moment présent, sans jugement » (Jon Kabat-Zinn, 2005).

C’est Jon Kabat-Zin qui, en adaptant dans les années 80 la méditation bouddhiste tibétaine à la psychothérapie, a élaboré un programme de réduction du stress (Medecine Based Stress Reduction, MBSR) de 8 séances hebdomadaires d’environ 2h avec des groupes de personnes présentant des troubles divers, comportant plusieurs exercices de méditation.
Quelques années plus tard, Segal, Williams et Teasdale, ont développé un programme similaire pour la dépression (Mindfulness Based Cognitive Therapy, MBCT).

Christophe André explique que la mindfulness agit de différentes façons : premièrement, l’instant présent peut servir de refuge lorsqu’on se sent anxieux, en colère, abattu, etc. Se centrer sur le corps, sur l’environnement, ramène dans le présent (alors que quand on est anxieux par exemple, on est dans l’anticipation inquiète : « que va-t-il m’arriver ? »). Deuxièmement, la méditation va permettre de supprimer la part de souffrance que nous ajoutons nous-même (« ce n’est pas normal que j’ai mal », « ce n’est pas juste »). Face à une souffrance, nous avons souvent deux façons de réagir : vouloir fuir la souffrance, ce qui peut mener loin (consommer des drogues par exemple) et qui revient à se fuir soi-même ; ou ressasser, ruminer. Accepter ses souffrances par la pleine conscience, c’est accepter la part qu’on ne peut pas modifier et supprimer la part qu’on rajoute en se plaignant, en ruminant.

Très intéressée par le bouddhisme, j’ai, lorsque j’ai découvert cette thérapie, suivi un programme MBSR à Toulouse en 2011, animé par Anne-Lise Salier. Je pratique régulièrement cette méditation depuis, et peut en proposer des exercices lors de séances.

Bibliographie :
Jon Kabat-Zin (2005) Où tu vas, tu es

Ricard (2008) L’art de la méditation
André : Vivre activement serein par la méditation (Guide interactif de Symbiofi)

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Le déroulement des séances suivantes

Il dépend de l’approche que nous aurons choisi lors des premières séances (soutien, TCC, exercices de méditation, exercices centrés sur les émotions,…). Dans tous les cas, et qu’un nombre de séance ait été fixé ou non, nous ferons régulièrement le point sur l’avancée de la thérapie, éventuellement sur l’avancé des objectifs. Dans une TCC, des tâches peuvent être demandées à la maison (par exemple, écrire les émotions ressenties à certains moments de la journée), et un accompagnement peut être fait à l’extérieur (par exemple, nous rendre ensemble dans un lieu qui déclenche de l’anxiété).

Chaque séance dure 1h. La fréquence est généralement d’une par semaine.

page créée le 30/03/2013
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